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Aucune d’elles ne parle de ça.

Série de gravures sur zinc produites en 2022 aux ateliers de fabrique artistique OuOùOuh à Ingrandes.

Aucune d’elles ne parle de ça est une rencontre. Une rencontre avec mon grand-père, autour de son expérience en tant qu’appelé pendant la guerre d’Algérie. Il a accepté de me raconter et de me partager les photos qu’il a prises de lui et de ses amis de l’époque.

Déconcertée par l’apparente légèreté de son récit, correspondant aux sourires affichés sur les photos, j’ai travaillé cette série d’images en gravure : mordues à l’acide, les plaques deviennent un support de mémoire.

Le projet remonte aux origines de la gravure et de l’orfèvrerie : à l’époque des premières armures gravées de la chevalerie. Les plaques déformées sont une allusion à cette histoire du combat, l’armure du chevalier a depuis laissé sa place au tank, mais les souffrances causées par les guerres de territoires, elles, sont toujours les mêmes...bien que, visiblement, aucune de ces images ne parlent de ça.

None of them talks about it, 
zinc engraving serie.


The artist’s ongoing project Aucune d’elles ne parle de ça (None of them talks about it, 2021-2022) draws on her own grandfather’s experience as a conscript during the Algerian war (1954-1962). She makes zinc plates out of the photos her grandfather took, with the figures, mostly soldiers, weirdly smiling for the camera. Chemical substances such as acid are then added to “bite” (mordre, expression in French, meaning to corrode) the images. The artist’s usage of acid etching in this work alludes to the method of armor making in the Middle Ages, a reference to war in a different temporal background. 

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